dimanche 4 octobre 2009

La grande chanteuse argentine Mercedes Sosa est décédée [Actu]

Photo Clarín

Ce n'est pas une surprise. Mais c'est un grand chagrin pour les Argentins et de très nombreux sud-américains dans tous les autres pays du sous-continent...

Depuis mardi, on savait que la grande artiste originaire de la Province nordiste de Tucumán se trouvait au plus mal, placée en soins intensifs dans la clinique Trinidad du quartier de Palermo à Buenos Aires. Elle est décédée à 5h15 ce matin, entourée de l'affection des siens. Son fils était auprès d'elle. Elle avait 74 ans et avait vécu de nombreuses années en Europe pour fuir la Dictature qui avait sévi en Argentine entre 1976 et 1983 et qui la persécutait pour son engagement au sein du parti communiste.
Sa famille, qui s'attendait à l'issue fatale, a fait paraître presque aussitôt un faire-part sur le site web de la chanteuse et c'est aussi une oraison funèbre...

Mercedes Sosa ne chantait pas du tango, ou plus exactement elle le chantait beaucoup moins que d'autres genres comme le folklore (son genre de prédilection) et aussi le jazz et le rock nacional. Et c'est pourquoi Barrio de Tango lui rend hommage. Mercedes Sosa fait partie des Troesmas, de ces grands artistes créateurs qui ont façonné et continuent de façonner l'identité culturelle très diversifiée de ce pays immense...
Ces derniers jours, elle avait reçu la visite du nouveau ministre de la Justice, le docteur Juan Manzur, lui-même originaire de la Province de Tucumán.


L'un de ses plus grands succès s'appelle Gracias a la Vida...



Pour aller plus loin :
lire l'article de Clarín de ce matin
lire l'article à la Une de La Nación
Lire l'article du supplément spectacle de La Nación, signé Gabriel Plaza, le DJ qui animait la soirée du 27 août dernier, où Alorsa a donné son dernier spectacle à la Ciudad Cultural Konex...
Lire l'article de El País, le quotidien de Montevideo
Lire l'article de El País, quotidien de Madrid


Curieusement, ni Página/12 à Buenos Aires (où il est encore assez tôt dans la matinée) ni Le Monde à Paris (alors que l'après-midi est désormais engagée) n'ont encore réagi sur leurs sites Web. De la part de Página/12, c'est extrêmement surprenant. De la part du Monde, c'est une honte.