Lundi 5 octobre, à 19h30, au premier étage de la Academia Nacional del Tango (entrée par Rivadavia 830 ou par Avenida de Mayo 833), le Plenario (entrée libre et gratuite) du 1er lundi du mois sera consacré à un hommage au pianiste, chef d’orchestre et compositeur José Basso (1919-1993).
De son style, Horacio Ferrer dit qu’il se caractérisait par la brillance sonore, la succession de solos enchaînés les uns aux autres et par-dessus tout les passages où tout l’orchestre et le piano jouaient ensemble avec un rythme bien particulier reconnaissable à ces ralentis invariables, le tout donnant à ses interprétations (versiones) un peu schématique.
Pour Luis Aldolfo Sierra, autre tangologue de prestige, ce qui comptait chez José Basso, c’était l’équilibre qu’il avait su préserver entre des formes dansantes et les subtilités esthétiques des orchestres modernes. Lui aussi accorde à Basso cette brillance sonore reconnaissable entre toutes...
Comme vous le savez, un Plenario de la Academia Nacional del Tango ne serait pas un plenario digne de ce nom sans un tango rituel (Tango Ritual, avec des majuscules, s’il vous plaît !). Lundi soir, on écoutera donc Ahí vá el dulce, composé par Juan Canaro et Osvaldo Sosa Cordero, dans la version enregistrée par José Basso et son orchestre.
L’espace artistique sera animé par le chanteur Carlos Rossi, qui fut l’un des chanteurs de l’orchestre de Basso.
La conférence sera donnée par Oscar del Priore.
Pour écouter José Basso et Carlos Rossi en même temps, cliquez sur le lien vers Cuando tú no llegas (quand toi, tu n'arrives pas), un enregistrement de 1966, grâce à Todo Tango, comme toujours...