Ces deux photos ont été prises à Zivals (Corrientes y Callao) et sont diffusées aujourd'hui même par la Academia Nacional del Tango et Ediciones del Soñador
Le premier Plenario de novembre à la Academia Nacional del Tango sera consacré à la présentation de la biographie de Aníbal Troilo (Pichuco pour les intimes) que vient de publier Horacio Ferrer aux Ediciones del Soñador (les éditions du rêveur), sous le titre El Gran Troilo. Ce sera lundi prochain, le 2 novembre, à 19h30, et c’est comme d’habitude avec entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
La conférence sera donc à la charge du Maestro Ferrer lui-même. Il racontera entre autres la genèse de ce travail biographique, d’hommage à un musicien avec lequel il a travaillé et qu’il considère aujourd’hui encore comme l’un de ses maîtres. Un très grand portrait de Pichuco trône d’ailleurs dans son bureau de Président de la Academia.
Le tango rituel sera Pichuco, un instrumental de Armando Pontier, enregistré par le compositeur et son orchestre.
L’espace artistique sera confié au mythique duo Aníbal Arias (guitare) et Osvaldo Montes (bandonéon), deux musiciens qui travaillèrent avec Pichuco. Dont un autre grand portrait figure en bonne place dans la galerie des portraits du Salón de los Angelitos Horacio Ferrer, où ont lieu tous les Plenarios (Horacio Ferrer a fait disposer sa photo à lui juste à côté et toc !). Vous la trouverez tout au fond de la salle, près de la fenêtre qui domine la avenida Rivadavia (au 1er étage du numéro 830). L’un des bandonéons de Troilo est, lui, exposé, ouvert, dans une vitrine, à l’entrée même de la salle.
Dans Barrio de Tango, je vous ai déjà parlé de ce livre. C’était en septembre dernier à l’occasion de cette signature qui s'est tenue à la librairie Zivals, à Buenos Aires (lire l’article).
C’est le 3ème article que je consacre à la présentation d’un livre dans le cadre d’un plenario. Je vous ai déjà parlé de la biographie que Oscar del Priore a consacrée à Osvaldo Pugliese en juillet 2008 (lire l’article, qui date du 19 juillet 2008, le premier jour de vie de ce blog) et du livre de photos que le journaliste et photographe Carlos Carrizo a monté à partir de 300 clichés inédits de Piazzolla et édité par lui-même (lire l’article sur Imagenes de Piazzolla).
Horacio Ferrer sera à la mi-novembre en Europe.
Il se rend en Italie, où il recevra le prix Tenco 2009 dans le cadre du festival de la chanson de Sanremo, en Ligurie. La remise du prix aura lieux le dernier des trois jours consacrés à la chanson d'auteur (Rassegna della canzone d'autore), organisés par le Club Tenco, qui octroie le prix, créé en 1972 en souvenir d'un chanteur de variété, Luigi Tenco, qui s'était donné la mort pendant le Festival (site du Club Tenco). Ce jour-là, le 13 novembre, sera aussi présentée au public une anthologie de ses poèmes, intitulée Loca ella y loco yo (1), une centaine de poèmes traduits en italien. Cela se passera au Teatro Ariston de San Remo, à 17h, dans le cadre d'un manifestation consacrée au tango, avec la participation de Daniel Melingo et celle du poète et promoteur italien de la poésie en toute langue, Claudio Pozzani (2).
Horacio Ferrer a encore sous le coude tout un tas de trucs. Dans tous les domaines. Recueil de poèmes, mini-série télévisée et j'en passe.
Bref, en août, il était débordé, mais en octobre, il est heureux comme un poisson dans l'eau. Accrochez-vous pour suivre !
Pour en savoir plus :
Dans la rubrique Vecinos del Barrio (Colonne de droite), vous retrouverez sous leur nom tous les articles consacrés dans Barrio de Tango à Pichuco et à Horacio Ferrer
Un peu plus haut, dans la rubrique Les grandes avenues, vous trouverez le raccourci vers les articles de la section Disques & Livres.
Dans la partie basse de la Colonne de droite, vous trouverez les liens aux sites extérieurs. Celui de la Academia Nacional del Tango se trouve dans la rubrique Les Institutions (vous l’auriez deviné tout seul !).
Et pour ceux qui cherchent des partitions (il y en a beaucoup parmi mes lecteurs et ils ne pensent pas toujours à aller voir de ce côté-là), vous trouverez sans doute tout ce que vous cherchez et au-delà, dans cette même rubrique (Les Institutions), en cliquant sur le lien vers le site de Todo Tango (en espagnol, partition se dit partitura, et elles sont présentées par ordre alphabétique).
(1) C'est la conclusion (criée) de Balada para un loco. Dont on fêtera en novembre les 40 ans de la création à Buenos Aires, par Amelita Baltar et Astor Piazzolla, et aussitôt repris dans une version très légèrement modifiée (3 mots) par Roberto Polaco Goyeneche ; loca ella y loco yo, c'est la fin de cette version-là, la version pour voix d'homme (elle [est] folle et moi aussi). Ce tango est arrivé en deuxième position au Concours de la chanson de Buenos Aires cette année-là. Le jury de 1969 avait bien le tiercé gagnant, mais dans le désordre. Le premier prix était allé à Hasta el último tren, un gentil tango sans grande originalité et qui n'aura pas marqué son époque.
(2) en italien (annonce Club Tenco) : Alle 17 Tango al Tenco, spazio dedicato al tango argentino, con la partecipazione di Marco Castellani, un incontro con Daniel Melingo e la presentazione del libro di Horacio Ferrer Loca ella y loco yo, con Claudio Pozzani. Site de Claudio Pozzani.