mercredi 8 octobre 2008

Invité de la semaine : Lucio Arce [à l’affiche]



Au Conventillo de Teodoro, qui n’a pas bougé depuis la semaine dernière (toujours à Almagro, au n° 3615 de la rue Perón), La Guardia Hereje se produira avec pour invité le chanteur-compositeur-interprète et guitariste Lucio Arce. Ce samedi 11 octobre, à 22h.

Le mot de passe inventé par Alorsa cette semaine, mot de passe qui vous permet d’obtenir, dit-il, une petite réduction sur le prix d’entrée à votre arrivée, est "enano de jardín" (je vous le livre à toutes fins utiles). Il y a 15 jours, Alorsa avait choisi la phrase qui tue : "Gardel nació en Tolosa" (Gardel est né à Toulouse... Je vous ai déjà dit ce que cette assertion, en apparence inoffensive -et si vraie-, pouvait contenir de nuages pour les relations de bon voisinage entre Argentins et Uruguayens. A manier avec prudence). Cette semaine, enano de jardín, c’est beaucoup plus soft. C’est le titre d’une des chansons d’Alorsa (Pauvre nain de jardin), composée après qu’il ait entendu parler de cette association d’allumés luttant pour la libération des bibelots peinturlurés d’extérieur en les kidnappant -ô paradoxe !- dans les jardins français et belges. (Vous imaginiez que cette histoire de fous était arrivée jusque sur les rives du Río de la Plata ?).

L’invité, Lucio Arce, a déjà à son actif deux disques. J’ai mis la pochette du dernier en illustration de cet article. C’est exclusivement de la musique originale, de sa propre composition donc, música propia dit-on là-bas. Ce que j’ai pu en écouter montre une personnalité artistique affirmée... Voilà les deux albums :

Lucio Arce, Tangos inesperados (tangos inattendus), chez Mutis, 2003,

Lucio Arce y Los del Zaguán (Lucio Arce et ceux du vestibule) (1), ¿Trajiste la guitarra? (t’as apporté ta guitare ?), chez Fonocal, 2008.

Ces disques sont disponibles notamment chez Zivals, sur le site duquel vous pouvez systèmatiquement écouter les 30 premières secondes de chaque piste du disque avant de l’acheter. C’est du commerce en ligne sans tromperie sur la marchandise...
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(1) el zaguán : la partie de la maison qui sépare la rue du lieu d’intimité de la famille. Los del zaguán, c’est ceux qui ne sont pas invités à entrer, qu’on ne reçoit que dans le vestibule, les musiciens qui sont venus vous chanter la sérénade, les démarcheurs, les enquiquineurs de tout poil, le chien.... En l’occurrence, il s’agit de guitaristes qui accompagnent Lucio Arce.