Affiche officielle (la charte graphique la rend très typique du paysage urbain de la capitale argentine)
Le 26 octobre, Buenos Aires fait la fête à ses cafés. Et ils sont nombreux... Cette date a été choisie par qu'elle est celle de l'inauguration du Gran Café Tortoni dans sa disposition actuelle, entre l'Avenida de Mayo, qui était alors toute récente, et Rivadavia, le 26 octobre 1894. Le Tortoni existe cependant depuis 1858, il fête donc cette année ses 150 ans (ce pourquoi l'Assemblée Législative de Buenos Aires a fait poser sur sa façade une nouvelle plaque le 15 août dernier, cf. mon article à ce propos). Le Tortoni est le plus vieux café de Buenos Aires, il a été fondé par un Français, Monsieur Touan, sur les modèles des cafés du Boulevard des Italiens à Paris. De ce fondateur, il a conservé un petit air de Café de La Paix... Son site Web vous offre sur 4 pages animées le 2ème couplet de Viejo Tortoni (Eladia Blázquez - Héctor Negro), tango dont on a tiré aussi les vers qui orne cette nouvelle plaque de marbre blanc...
A l'occasion de cette fête, la Ville de Buenos Aires va lancer son grand projet de développement culturo-touristique du quartier de Boedo (1) avec deux concerts très différents l'un de l'autre mais à la même adresse : esquina San Juan y Boedo. A 11h, demain matin, la Orquesta de Tango de la Ciudad de Buenos Aires, sous la direction des Maestros Raúl Garello et Juan Carlos Cuacci, donnera une audition. Susana Rinaldi sera présente comme chanteuse invitée.
A 18h, le groupe d'électro-tango Tanghetto reprendra le flambeau.
Cette esquina est bordée par le grand café Esquina Homero Manzi, qui fait cena-show le soir et dont le site web vous accueille avec une superbe version de Sur (Aníbal Troilo et Homero Manzi), par l'orchestre d'Aníbal Troilo et la voix de Edmundo Rivero, et deux autres cafés plus modestes mais non moins typiques, qui affichent fièrement eux aussi leurs quelques plaques commémoratives, dont plusieurs sont des oeuvres du Maestro fileteador Luis Zorz (voir la photo ci-dessus où vous pouvez apercevoir le reflet de la Esquina Homero Manzi dans la vitre du café).
Pour ceux qui aiment l'électro-tango, voici le site de Tanghetto (vous allez voir : ça ne ressemble pas du tout aux sites des groupes et artistes de tango "classique", c'est nettement plus... bling-bling. On entre là dans un autre domaine, celui d'un filon rentable parce que très séducteur et pseudo-moderne, de la musique quasi-industrielle fabriquée en MAO -musique assistée par ordinateur- avec production mécanisée, câlibrée, ciblée sur un public donné). A Buenos Aires, on discute ferme entre partisans de cette musique qui estiment qu'elle appartient à la famille du tango et adversaires, qui refusent de l'y inclure. Les grands artistes reconnus dans l'univers du tango, et ceci sans distinction d'âge, sont tous dans le deuxième camp.
(1) ce grand projet fera l'objet d'un article dans les jours qui viennent.
A l'occasion de cette fête, la Ville de Buenos Aires va lancer son grand projet de développement culturo-touristique du quartier de Boedo (1) avec deux concerts très différents l'un de l'autre mais à la même adresse : esquina San Juan y Boedo. A 11h, demain matin, la Orquesta de Tango de la Ciudad de Buenos Aires, sous la direction des Maestros Raúl Garello et Juan Carlos Cuacci, donnera une audition. Susana Rinaldi sera présente comme chanteuse invitée.
A 18h, le groupe d'électro-tango Tanghetto reprendra le flambeau.
Cette esquina est bordée par le grand café Esquina Homero Manzi, qui fait cena-show le soir et dont le site web vous accueille avec une superbe version de Sur (Aníbal Troilo et Homero Manzi), par l'orchestre d'Aníbal Troilo et la voix de Edmundo Rivero, et deux autres cafés plus modestes mais non moins typiques, qui affichent fièrement eux aussi leurs quelques plaques commémoratives, dont plusieurs sont des oeuvres du Maestro fileteador Luis Zorz (voir la photo ci-dessus où vous pouvez apercevoir le reflet de la Esquina Homero Manzi dans la vitre du café).
Pour ceux qui aiment l'électro-tango, voici le site de Tanghetto (vous allez voir : ça ne ressemble pas du tout aux sites des groupes et artistes de tango "classique", c'est nettement plus... bling-bling. On entre là dans un autre domaine, celui d'un filon rentable parce que très séducteur et pseudo-moderne, de la musique quasi-industrielle fabriquée en MAO -musique assistée par ordinateur- avec production mécanisée, câlibrée, ciblée sur un public donné). A Buenos Aires, on discute ferme entre partisans de cette musique qui estiment qu'elle appartient à la famille du tango et adversaires, qui refusent de l'y inclure. Les grands artistes reconnus dans l'univers du tango, et ceci sans distinction d'âge, sont tous dans le deuxième camp.
(1) ce grand projet fera l'objet d'un article dans les jours qui viennent.