Bien entendu, il n'était pas envisageable que ce rite de la convivialité argentine qu'est le mate (prononcez "maté") échappe au maillage tressé par Clarín dans son supplément culinaire Ollas y Sartenes consacré, tout au long de ce mois de mai 2010, aux traditions gastronomiques nationales pour fêter les 200 ans du pays...
Dans l'édition datée du 26 mai 2010 de ce supplément, le mate est envisagé sous tous les angles : les significations des différentes façons de préparer la boisson nationale pour commencer (mate sans sucre pour signifier l'indifférence, mate sucré pour l'amitié, mate très sucré pour inviter le bien-aimé à demander la main de sa belle à ses parents etc.), les recettes de biscuits et de douceurs susceptibles d'accompagner una rueda de mate entre amis (medialuna, sorte de petit croissant très sucré, churros, beignets de tradition espagnole, tortas fritas, sorte de galette fine cuite à la friture venue d'Andalousie, etc.).
Le supplément parle aussi de la route de la yerba mate, comme on fait en France d'une route du vin, du cidre ou du fromage, et des animations proposées autour du mate, de la manière de le préparer et de le déguster dans deux musées, le Museo del Mate à Tigre (Gran Buenos Aires) et le Museo de la Ciudad, à Buenos Aires même, dans le quartier de San Telmo.
Autre élément fondamental de l'identité culinaire de l'Argentine qui fait l'objet d'un article dans ce dernier Ollas y sartenes (marmites et poêles) de mai : le traditionnel four en terre où, dans les patios des maisons de ville et les jardins des maisons des villages, on fait cuire le pain, des pièces de viande à rôtir, la pizza, les empanadas, les pommes de terre, les patates douces... Un four hérité de l'Italie.
A lire en version originale dans le supplément Ollas y Sartenes de ce matin.
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