Ce soir, mercredi 7 juillet 2010, et demain, jeudi, je serai dans la Ville Rose, invitée par le Festival Tangopostale (2ème édition), où je dois présenter mon livre, Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins (ed. du Jasmin, mai 2010), à la librairie Privat, 14 rue de Arts, à 16h.
Attention : la présentation (une courte conférence d’une demi-heure ou trois quarts d’heure suivie d’un dialogue avec le public et d’une séance de dédicaces) aura bien lieu à 16h, et non pas à 18h comme il a été annoncé à divers moments et comme c’est peut-être encore annoncé sur certains documents répercutés par des sites d’information sur la vie culturelle à Toulouse et dans sa région.
Pour connaître le programme de ce festival multiforme où toutes les facettes du tango sont représentées, la danse, la musique, le chant, le cinéma, l’histoire, la peinture, et même Carlos Gardel, l’enfant du pays auquel Tangopostale, l’association Carlos Gardel et la Médiathèque rend hommage à travers une exposition, rendez-vous sur son site. Normalement, les infos y sont à jour.
J’aurai beaucoup de joie à rencontrer les lecteurs toulousains à la Peña qui se tient ce soir au restaurant Puerto Habana, 12 Port Saint Etienne, pour 10 € (hors repas) en tarif normal, et 7 en tarif réduit (repas sur réservation en sus : 15 €), puis demain après-midi à la librairie Privat (entrée libre et gratuite). Je profiterai de mon séjour pour visiter l’exposition en espérant y voir (enfin) l’obélisque fileteado que Jorge Muscia (1) a offert, il y a plusieurs années, à la ville de Toulouse (du temps de Dominique Baudis, ce qui ne nous rajeunit pas) et faire un petit pèlerinage à la maison de la rue du Canon d’Arcole où Carlos Gardel a vécu avec sa mère les deux premières années de sa vie, avant de s’embarquer dans ses bras vers Buenos Aires (2).
En revanche, pour d’évidentes raisons d’organisation de mon agenda, je ne publierai aucun article ni ce soir ni demain sur ce blog. Peux pas être à la fois au four et au moulin, comme dit l’autre !
(1) Jorge Muscia est un peintre argentin établi dan le quartier de San Telmo qui pratique et enseigne cet art typique de Buenos Aires qu’est le fileteado, avec lequel il a illustré la couverture de mon livre et qu’il va aller présenter à partir du 14 juillet à l’exposition universelle de Shanghai au pavillon de l’Argentine, pendant la visite de la Présidente prévue à ce moment-là, si rien ne vient d’ici là troubler l’agenda de la Casa Rosada…
(2) Je vous raconte bien sûr ici la version officielle de la naissance de Gardel, celle qui est attestée par des documents écrits contemporains de l’événement (11 décembre 1890) et qui est l’objet d’une forte et ferme contestation par les tenants de la version dite uruguayenniste qui voudrait que Carlos Gardel soit né à une date qui varie beaucoup, de parents à l’identité incertaine, dans la ville de Tacuarembo, dans le nord de l’Uruguay, ce dont nul n’a vraiment de traces probantes. Mais le mythe est là, indéboulonnable, et c'est bien sûr, à cela que l'on reconnaît qu’il s’agit bien d’un mythe : il résiste à toutes les preuves historiques possibles et imaginables. Sur le personnage de Carlos Gardel (1890-1935) et sa présence si forte aujourd’hui encore dans toute l’Argentine et l’Uruguay, voyez mes autres articles le concernant en cliquant sur son nom dans la rubrique Les artistes, dans la partie haute de la Colonne de droite.