Leonardo Fereyra est le premier violon et le violoniste soliste de la Orquesta del Tango de la Ciudad de Buenos Aires, ce qu’on appelle en espagnol le concertino, et il vient de sortir un disque avec un quatuor à cordes, composé de deux violons (dont lui-même), d’un alto et d’un violoncelle. De ce quatuor qui se produira ce soir au Teatro Alvear, il est le seul Argentin… Les autres sont suisses : Rahel Zellweger, second violon (qui sera sur scène ce soir, même si c’est Diego Tejedor, qui tient cette partie sur le disque), Sophie Lüssi (alto) et Andreas Ochsner (violoncelle).
Avec Diego Tejedor, absent ce soir, trois d’entre eux viennent donc de sortir chez Acqua un disque de 11 pistes, intitulé Sin lagrimas, qui reprend l’aventure, rare, entreprise dans les années 60 par Leo Lipesker, Guillermo Fereyra, le père de Leonardo, et deux autres instrumentistes, respectivement à l’alto et au violoncelle.
Le concert de ce soir aura lieu à 20h30, au Teatro Alvear, Corrientes 1659, et sera l’occasion de la présentation de Sin Lagrimas.
C’est pourquoi Página/12 accueille ce matin dans ses pages culturelles une petite interview de Leonardo Fereyra qui parle de sa passion pour le tango et le violon, de l’héritage paternel et des nombreux musiciens auxquels le rattache la transmission artistique familiale.
Pour en savoir plus :
Consulter la page du disque sur le site de Zivals, le grand disquaire de Buenos Aires, qui vous permet d’en écouter les 45 minutes de chaque piste.