samedi 13 décembre 2008

Un dernier Plenario avant Noël [à l'affiche]

L'une des plus célèbres photos de Libertad Lamarque


Lundi 15 décembre, Salón de los Angelitos “Horacio Ferrer”, Museo Mundial del Tango (Avenida de Mayo 833), à 19h30.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles, comme toujours.

Pour le centenaire de la naissance de la chanteuse et actrice Libertad Lamarque (Rosario 24 novembre 1908- Ciudad de Mexico, 12 décembre 2000) et la deuxième conférence sur Francisco Canaro, dont c'était le 120ème anniversaire de la naissance au mois de novembre, le tango ritual de cette soirée sera Madreselva, de Francisco Canaro (musique) et Luis César Amadori (texte), chanté par... Libertad Lamarque bien sûr.

Ce sera l'occasion de remettre un diplôme d'Académicien Emérite à Héctor Larrea et d'Académicien Correspondant à New York à Leonardo Suárez Paz (je vous ai parlé du père, Fernando, hier).

Horacio Ferrer délivrera la seconde conférence sur la vie de Francisco Canaro, sous le titre Vida, iniciativas y obra institucional (vie, initiative et oeuvre institutionnelle). La conférence portera donc sur tout ce que Francisco Canaro a réalisé depuis les premières institutions de défense des artistes créateurs, en 1918, jusqu'à la fondation et la présidence de l'actuelle SADAIC, dont il fut président, en alternance avec Francisco Lomuto, de sa fondation en 1936 jusqu'à l'élection de Homero Manzi en 1948. C'est lui, Francisco Canaro, qui a acheté et offert à la Sadaic le terrain où se dresse aujourd'hui le siège social de la rue Lavalle (il a acquis la belle maison de plain pied, qui se trouvait là, l'a fait raser et a présidé à la pose de la première pierre de l'immeuble. Cela coupe court à toutes les méchancetés qu'on dit sur lui, sur sa pingrerie, toutes ces méchancetés qui ont pourtant la vie dure. En revanche, du point de vue architectural, on a perdu au change. La maison détruite, dont on voit des croquis au Musée de la Sadaic, était dans le style typique de la maison portègne, avec beaucoup de cachet et de charme).

La partie artistitique de la soirée (il y a toujours une partie artistique lors d'un Plenario, c'est bien le moins) sera assuré par le Quinteto Pirincho, celui d'aujourd'hui (1), que dirige le pianiste Jorge Dragone et composé aussi du contrebassiste Juan Estevez, les violonistes Diego Malaguarnera et Juan Scaffino et le bandonéoniste Orlando Trujillo.

Pour écouter Libertad Lamarque : Mi taza de café, un Malerba-Manzi assez rare au disque.

Pour écouter Francisco Canarao : Madreselva, chanté par Carlos Gardel en 1931 (avec l'orchestre de Francisco Canaro)

(1) Il a existé un Quinteto Pirincho dirigé par Francisco Canaro lui-même. Et qui a laissé derrière lui une assez belle discographie. Pirincho était le surnom de Francisco Canaro, celui que son père lui avait donné à sa naissance, à cause d'une sorte de mèche rebelle qu'il avait sur la tête. Le pirincho est un oiseau typique de la faune argentine qui se caractèrise par une sorte d'aigrette de plumes en bataille....