Le chanteur Dema et son orchestre (la orquesta agradecida, cherchez pas à comprendre : c’est un code entre eux et moi) seront les invités d’un autre chanteur et de son autre orchestre, à savoir Alorsa et La Guardia Hereje, au Tango Criollo Club. Ça se passe à La Plata, capitale de la Province de Buenos Aires, à environ 80 km au sud de la Capitale Fédérale, dite CABA, dite Baires, dite BsAs, dite Capital tout court...
Ce sera à 22h comme d’habitude. Comme d’habitude, on peut acheter ses places à l’avance (anticipadas) à la libraire Jason de Plaza Italia (celle de La Plata, la place Italie, pas celle de Buenos Aires). Quant au Tango Criollo Club, ça se trouve dans la rue n°7, presque à l’angle avec la n° 42 (quelle poésie évocatrice dans la toponymie !)
La semaine suivante, Alorsa recevra le chanteur et jeune premier de fiction télévisuelle Rodrigo de la Serna avec son groupe, baptisé El Yotivenco (ça va cartonner. La télé, vous pensez !).
Et le dernier samedi du mois, La Guardia Hereje partagera sa scène avec La Quimera del Tango, mais on en reparlera à ce moment-là.
Pour ceux qui débarquent sur ce blog aujourd’hui et découvrent le nom de Dema et celui, super-bizarre, de La Petitera (qu’on pourrait traduire par La P’tite Dame) et qui n’est bien entendu composé que de mecs, et voudraient en savoir plus, le mieux c’est de commencer par épuiser les ressources internes (il suffit d’un petit clic de souris sur leur nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search) et de cliquez ensuite sur le lien (celui-ci par exemple) qui conduit à leur page MySpace en espagnol. Normalement, vous devriez trouver ce lien sur à peu près dans n’importe quel article affichant le nom Dema ou La Petitera dans le bloc Pour chercher... déjà cité.
Pour ceux dont la découverte porterait sur Alorsa et la Guardia Hereje, même démarche : d’abord un petit clic dans Pour chercher (ça vous fera de la lecture pour les longues soirées d’équinoxe !), ensuite un autre sur le lien vers leur site, en espagnol lui aussi (ici, ou dans la Colonne de droite, rubrique Grillons, zorzales et autres cigales).
Et pour ceux qui ne croient que "ce qui est écrit dans le journal" et qui se méfient des blogs internet comme de la peste, ils peuvent se rassurer sur la valeur artistique de tous ces braves gens (de toda la barra) en cliquant sur ce lien qui vous conduira tout droit à un petit article d’un grand quotidien de Buenos Aires, qui s’appelle La Nación et qui est à Buenos Aires ce que Le Figaro est à Paris ou La Libre Belgique à Bruxelles (je garde l’Helvétie pour d’autres délires rédactionnels).
L’annonce originale, que je viens de vous mitonner à ma façon, était signée "La Garde Hérétique, quelque part entre perfection et les authentiques décadents" (1) ou La Guardia Hereje, en algun lugar entre gardel y los auténticos decadentes, (ils sont fous, ces Platenses !).
Et je prouve ce que j’avance avec l’illustration ci-dessous, une capture d’écran du dernier mail d’Alorsa.
Ne cherchez pas à cliquer dessus pour accéder aux sites. Sur du jpeg, ça ne marchera pas. En revanche, vous aurez l’image dans sa taille normale et ce sera nettement plus facile à lire.
Pour écouter la musique, mieux vaut cliquez sur les liens que je me suis donné la peine de glisser dans mon propre texte en français ou sur ceux que j’ai mis à votre disposition dans la Colonne de droite.
(1) Gardel : sur ma traduction acadabrantesque, comme dirait un ancien Président français pas à son aise, de ce mot ("la voz gardel"), voir cet autre article. C’est expliqué dedans et pour le même prix, vous aurez droit en plus (la yapa) à un chouette portrait de Carlos Gardel (0$ arg, je vous laisse faire la conversion en euros... ou en francs suisses. Sinon, vous prenez le taux que je mets à jour à peu près une fois par mois, dans Buenos Aires : Infos pratiques, en partie centrale de la Colonne de droite).