Suspension, à Buenos Aires et dans la Province homonyme, du mouvement de grève déclenché par les 17 organisations syndicales représentant le monde enseignant dans la Capitale et la Province.
Les deux gouvernements locaux, celui de Mauricio Macri, à Buenos Aires (droite libérale), et celui de Daniel Scioli, à La Plata (gauche péroniste kichneriste), ont promis de revenir bientôt à la table de négociation avec de propositions plus intéressantes pour les professeurs exerçant sur le territoire qu’ils administrent. En réponse, les enseignants ont accepté de mettre temporairement fin à leur grève jusqu’à la réception des nouvelles propositions. Ils n’ont pas exclu de se croiser à nouveau les bras ("colgar el guardapolvo", dit-on à Buenos Aires, "raccrocher la blouse") si celles-ci ne les satisfont pas.
En attendant, les écoliers et les élèves du secondaire ont pu reprendre la classe avec pour certains d’entre une semaine de retard sur la rentrée officielle...
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