Par les temps qui courent, c’est toujours bon à prendre. Et pour pas un rond, avec ça ! (1) (1 bis)
Le quintette atypique La Biyuya et le duo La Propina (les guitaristes Gabino Arce y Nicolás Casares) procéderont au tirage au sort (sans contrôle d’huissier) lors du gran show de tango nuevo (2) qu’ils donneront tous les sept ensemble au Palacio El Victorial, situé Piedras 720, dans le quartier de San Telmo, le vendredi 13 mars, à 23h. Qu’on se le dise !
Ils avaient déjà uni leurs forces musicales l’année dernière pour un Concert de Gros Sous dont j’avais pu parler dans Barrio de Tango.
Et pourquoi je parle toujours de fric à leur propos ? Parce qu’en lunfardo, "la biyuya", ça veut dire l’oseille (même si c’est surtout le titre d’un tango d’Astor Piazzolla qui a été le premier morceau qu’ils aient travaillé ensemble) et que "la propina" en espagnol, ça veut dire le pourboire.
Vous pouvez découvrir leur musique et leurs styles sur leurs sites, leurs pages Myspace et les pages que leur consacre le site Todotango, dans sa rubrique La Guardia Jóven (La Jeune Garde).
Pour accéder aux autres articles de Barrio de Tango les concernant, cliquez sur leur nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, entre le titre et l’article.
(1) Mais non ! Poisson d’avril, avec 20 jours d’avance ! L’entrée, c’est 15 $ par personne (c’est pas très cher, même là-bas) mais avec des noms pareils, vous voudriez pas que ce soit gratos en plus ! D’autant que des concerts gratuits ou à participation libre ("a la gorra"), ils en donnent un petit paquet tout au long de l’année (vous n’avez qu’à cliquer sur le nom de La Biyuya dans le bloc Pour chercher sous le titre pour vous en assurer).
(1 bis) Et puis il n’y a rien à gagner non plus. Même si ça fait 10 jours que La Biyuya fait un teasing d’enfer avec sa newsletter par mail interposé, avec des messages sur fond noir, hyper-ésotériques. Et qu’on sera le vendredi 13. Et que pour les Argentins aussi c’est un signe de chance (ou de malchance). Et que les Argentins adorent toutes les loteries, sous toutes les formes et de toutes les couleurs.
(2) "Tango nuevo", c’est le nom que les Argentins donnent à la musique de tango très contemporaine post-post-piazzollienne. Le mot est piégé, car en francophonie en Europe, il nous sert généralement à désigner une manière très hétérodoxe de danser le tango, tout en déhanchements et en mouvements très amples impossibles à exécuter sur la piste à Buenos Aires : il y a trop de monde. (Si vous dansez comme ça, ça va donner du tango-tamponneuse).
(2) "Tango nuevo", c’est le nom que les Argentins donnent à la musique de tango très contemporaine post-post-piazzollienne. Le mot est piégé, car en francophonie en Europe, il nous sert généralement à désigner une manière très hétérodoxe de danser le tango, tout en déhanchements et en mouvements très amples impossibles à exécuter sur la piste à Buenos Aires : il y a trop de monde. (Si vous dansez comme ça, ça va donner du tango-tamponneuse).