Le 11 décembre dernier, l'Argentine fêtait les 120 ans de la naissance de Carlos Gardel. C'était la Fête Nationale du Tango, et il pleuvait. Dans le sud de la capitale argentine, la violence se déchaînait dans les alentours du Parce Indoamericano, dans le quartier de Villa Soldati, à tel point que j'ai reporté plusieurs articles liés à ce Día Nacional del Tango à des moments du calendrier un plus décents (je ne peux pas parler tango lorsque par ailleurs dans cette même ville, qui en est le berçeau, des gens se bataillent avec des armes à feu et des armes blanches).
J'ai donc reporté jusqu'à ce dernier jour de l'année la mention de ce dossier illustré paru sur le site du quotidien Clarín le 11 décembre dernier pour fêter, en photos et en documents, l'anniversaire du Troesma. Cela me permet de l'accompagner de cette très belle esquisse du visage de Carlos Gardel que l'on doit au poète Luis Alposta, qui a préfacé un album philathélique publié en août sur l'ensemble des timbres publiés en Argentine et dans le monde en hommage à l'artiste (voir mon article Retour sur images sur la présentation de ce catalogue). Ce visage dessiné en quelques traits par Luis est l'image qui a été retenue pour le timbre hommage sorti le 24 juin dernier, pour les 75 ans de la mort de Gardel (voir mon article consacré à cette sortie).
En juin-juillet, à l'occaion du 75ème anniversaire de cette disparition tragique sur l'aérodrome de Medellín en Colombie, Clarín avait aussi publié une collection de 11 fascicules sur la vie et l'oeuvre de l'artiste (voir mon article sur cette série commémorative).